Tout ce que nous faisons, nous le faisons pour la première fois
Avoir 27 ans est un moment charnière dans la vie de nombreuses personnes. Pour moi, c'est une transition vers une nouvelle phase de mon existence. Alors que j'attends avec impatience les résultats de mon mastère en "Expert en Stratégie Digitale", avec une spécialisation en Data Marketing Management, une réalisation me frappe :
Je ne me sens pas forcément plus sage ni plus préparée pour ce qui m'attend...
Le présent est un départ continu
Chaque seconde compte. Oui, c'est un cliché, mais chaque moment présent est un don précieux qui façonne notre futur. Ce qui est fascinant, c'est que nous vivons toujours dans le présent. Et chaque seconde qui s'écoule est semblable une perte irrécupérable.
La première fois, encore et encore
Il y a une beauté singulière dans le fait de réaliser que chaque action que nous entreprenons, nous la faisons pour la première fois.
Nous pourrions argumenter : « Mais j'ai déjà fait cela des milliers de fois ! ». Oui, mais jamais exactement de cette manière, à ce moment précis, dans ce contexte. Même une tâche aussi banale que marcher prend un tout autre sens si nous considérons que chaque pas est unique.
L'échec est juste un résultat non désiré
Nous avons tous une définition de l'échec. Pour moi, c'est le fait de ne pas atteindre un résultat escompté.
Et, franchement, c'est normal. Parce que chaque fois que nous faisons quelque chose, c'est une première. Et avec chaque première fois vient la possibilité d'échec.
Pour mieux comprendre ma perspective sur l'échec, vous pouvez consulter mes deux articles précédents sur le sujet ou écrire « échec » dans la barre de recherche du site.
Si seulement nous connaissions chaque étape, chaque détail infime pour atteindre nos objectifs, combien de fois pensons-nous que nous échouerions ? Peut-être moins souvent. Bien sûr, des éléments externes et imprévisibles peuvent influencer notre parcours. Mais, souvent, c'est l'incertitude du processus lui-même qui nous conduit à des résultats non désirés.
L'oubli de l'adulte
Depuis notre plus jeune âge, nous imitons. Nous reproduisons ce que nous voyons, ce que nous entendons, ce que nous ressentons, dans le but de nous améliorer.
Ce que nous désirons, bien souvent, se limite donc à ce que nous connaissons. Si quelque chose échappe à notre accumulation de savoir, comment pourrions-nous même imaginer le désirer ? Cette idée pourrait paraître évidente, mais elle sert à souligner ce que je veux dire : chaque action, chaque désir, chaque ambition naît d'une première fois. Le moment présent.
Alors, pourquoi, en tant qu'adultes, avons-nous tendance à oublier cette réalité ? Chaque pas que nous faisons, même le plus banal, est unique en fonction du moment et du contexte.
Pas à pas
Prenons la marche, par exemple. Elle nous semble naturelle aujourd'hui, mais nous avons dû passer des heures à trébucher et à tomber avant de maîtriser cette compétence. Il est fascinant de réaliser qu'au cœur de nos routines quotidiennes, chaque action est en réalité une première.
Et si, au lieu de prendre nos expériences pour acquises, nous les voyions comme des départs continus ?
Pourquoi se laisser décourager par un échec ? Si nous avons l'opportunité de réessayer, pourquoi se limiter ? Notre existence est riche en possibilités infinies.
Toutes les actions, toutes les décisions, tous les pas que nous faisons sont neufs. Et si cela signifie que nous commettons des erreurs en cours de route, c'est simplement une partie de l'apprentissage. Après tout, chaque jour est une première fois dans le grand schéma de la vie.
La vie est un éternel recommencement, une suite de premières fois.
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